L'aura des pilotes de chasse

Bonjour à tous,

J'ai le plaisir de vous soumettre une photo intéressante à plus d'un titre. Tout d'abord, elle démontre le respect que pouvaient imposer les pilotes de chasse pendant la Grande Guerre, de par l'attitude des soldats qui entourent les deux aviateurs. Ensuite, elle présente un hangar, si l'envie vous prend de présenter un Nieuport, un Morane ou un Spad en situation... Et enfin, et là c'est plus pour Xan, le pilote de gauche est Jean Navarre, avec son bas sur la tête. Mais si vous avez une idée de l'identité de son compagnon, je suis preneur!



Cette photo vient d'entrer (sous forme numérique) dans les fonds photographiques des AD31... Merci de la garder pour vous.

Amicalement,

Pascal

Superbe photo, merci!
après la MS230, mon prochain projet risque d'être justement le montage des quatre Nieuport de Navarre!

Xan

Bonsoir les potes,
Merci pour le partage, j'aime beaucoup cette photo. 1915, je dirais, non ?
Amicalement.
Alain.

Aucune idée pour la date, Alain. Mais c'est plausible, en effet.

J'ai un nouveau sujet de montage: un D.520 "Fieseler Storch"... Si vous ne voyez pas de quoi il s'agit, je vous expliquerai!

Pascal

Navarre avec un bas sur la tête, cela correspond (tout au moins sur les photos) à la période Nieuport, donc plutôt 1916.
Pascal tu devines bien qu'il va falloir que tu t'expliques...
Xan

Xan a écrit:Pascal tu devines bien qu'il va falloir que tu t'expliques...

Je m'en doutais...

En janvier 1939, le ministre de l'Air, Guy La Chambre, convoque le capitaine Paul Stehlin, attaché de l'air adjoint et lui confie une mission étonnante à Berlin: il doit rencontrer Ernst Udet pour négocier la livraison de moteurs DB 601 destinés à équiper le D.520 (ça, c'est au départ une suggestion de Charles Lindbergh...). Le nom de code de cette opération ultra-secrète est "Fieseler Storch". En effet, les caractéristiques de cet avion semblent suffisantes pour justifier l'intérêt des Français à son égard et ainsi endormir les soupçons éventuels.

Stehlin rencontre donc Udet et lui glisse le mot de passe. Udet évoque alors les quantités disponibles, les délais possibles, et tout ce qui se rapporte au Fieseler 156. Stehlin, décontenancé, n'en mène pas large, jusqu'à ce que Udet éclate de rire et lui dise: "Tu veux qu'on parle des moteurs? Pas de problème. Et note bien que tout ce que je t'ai dit auparavant reste valable à leur sujet".

Stehlin passe ensuite avec soulagement le bébé aux techniciens pour la suite du projet, qui achoppe pour diverses raisons, l'une des principales étant l'importance des modifications à apporter à la structure du D.520 pour lui permettre d'accueillir le moteur allemand.

Cette négociation avait bien entendu peu de chances d'aboutir, et n'a manifestement été qu'une manoeuvre diplomatique visant à s'échanger mutuellement des preuves d'intentions pacifiques...

Bon, vous avez compris qu'il serait possible que j'ajoute à mon projet de I-16 français un autre ""what-if", un D.520 doté d'un DB 601! 

Pascal

Quel carénage ferais tu autour du DB601?

C'est toute la question, et tout l'intérêt de la chose d'ailleurs. Mais avant de penser au carénage, il faut envisager les modifications nécessaires à apporter à la cellule... et ce n'est pas simple, si l'on compare les deux éléments.

Pascal